samedi 28 avril 2012

TARIFA, pointe SUD de l’Europe

Nous voici arrivés à l’extrême Sud de l’Espagne, à TARIFA.  C’est, à 36° sud, le point le plus méridional du continent Européen, plus au sud que la Grèce, plus au sud que la Sicile.
En plus, sur cette péninsule, il y a d’un côté les eaux de la Méditerranée, de l’autre, l’Atlantique
Nous voici face à l’Atlantique, sur la plage du Camping, mais le ciel est gris, le temps est frais et le vent fort (c’est même ‘’le paradis des surfeurs’’ compte tenu des vagues et des vents !)
 
Au réveil, il pleut ! nous restons à la caravane, et  fêtons ça par un apéro à la Manzanilla !
 
Malgré tout, notre devoir de touriste est le plus fort, nous allons visiter Tarifa.
Après la statue de Sancho IV El Bravo, nous découvrons, sur la plaza Santa Maria, entre le Castellon (château mauresquo-chrétien) et l’Ayuntamiento (Mairie), le bassin des grenouilles, tout garni de céramiques


 
Enfin, du belvédère de la place del Viento, pendant une éclaircie, nous apercevons , à 13 kms seulement, les côtes marocaines et le rocher de Ceuta.

 
Une dernière halte sur la Isla de las Palomas, reliée à Tarifa par un digue, pour être le plus au sud possible. Mais nous sommes surpris par l’orage, vent violent, pluie battante et grêle, et c’est trempés jusqu’aux os (surtout des pieds !), que nous regagnons la ville, la voiture, et la caravane pour nous sécher !


vendredi 27 avril 2012

Antequera et le Parc de la Sierra de Torcal

Entre Cordoue et la mer, un arrêt à Antequera, le temps d’une Rando dans la Sierra de Torcal

Au départ d’Antequera, l’Alcazaba (forteresse), avec dans le fond, le rocher des amoureux, d’où se seraient jetés, au 15ème siècle, la fille du chef arabe de la région et son amoureux chrétien, poursuivis par les gardes, précédant ainsi Roméo et Juliette dans leur destin tragique.

 
A 10 kms, le parc naturel de la Sierra de Torcal, culminant à 1344m, est un massif calcaire sculpté par l’érosion, caractérisé par des strates empilées, formées dans les fonds marins  pendant plus de 100 millions d’années pendant le Secondaire, puis soulevées et plissées par le soulèvement alpin depuis 20 millions d’années, et soumises depuis à l’action de l’eau des pluies, qui s’infiltrent dans le rocher par dissolution des points faibles (fin de la leçon de géologie !)
Un sentier de randonnée de 3h nous permet de faire un tour et un pique-nique parmi ces étonnants rochers





 
Le Mirador de Ventanillas offre une vue 2* vers Malaga et la mer au Sud, et aussi les neiges de la Sierra Nevada, qui sont pourtant à 100 kms à l’Est !
 
Enfin, El Tornillo (la Vis), ressemble  plus à une sculpture moderne, qu’à un calcaire de 140 millions d’années érodé par l’au et le vent pendant ces 20 derniers millions d’années !
 
en rentrant au camping, un champ géant de panneaux solaires comme on en voit tant dans ce sud de l’Andalousie

Cordoue et la Mosquée Cathédrale

Sur la route de Grenade à Cordoue, nous faisons plusieurs arrêts.
à Andujar, chez un fabricant de céramiques,
à Bailen , chez un producteur d’huile d’olive ,
au bord de la route , pour admirer des forêts d’oliviers à perte de vue !
 
Une journée à Cordoue : nous entrons par le pont romain (reconstruit par les Wisigoths, puis les Arabes, puis les Chrétiens, au fil des dominations successives)

 
Dans la vieille ville, le Zoco (Souk) abrite artisans et boutiques (céramiques, cuirs, bijoux)



 
La Faculté de Lettres et Philosophie, dispose de cours de récréation plutôt sympas !


 
Enfin, la Mosquée-Cathédrale, construite de 780 à 987.
Entrés par la porte du Pardon, nous découvrons cet espace immense  (+ de 10 000m2 ), où jaillit une forêt de près de 300 colonnes !, et où l’alternance d’ombre et lumière crée une atmosphère particulière et fascinante.



 
Au fond de la Mosquée, le Mirhab où se tenait l’imam et la Maksourah réservée au Calife, sont deux merveilles ornées de mosaïques et d’arcs finement travaillés


En plein centre de la Mosquée, et à l’intérieur de celle-ci s’élève une cathédrale, élevée au 16ème siècle par l’évêque de Cordoue, longtemps après la reconquête de 1236, s’attirant alors la critique de Charles-Quint : ‘’vous avez détruit ce que l’on ne voit nulle part pour construire ce que l’on voit partout’’



De retour à l’extérieur, nous retrouvons la chaleur du soleil (autour de 28°), et les calèches qui attendent le client fatigué !


lundi 23 avril 2012

Grenade, les palais arabes de l’Alhambra

Nous avons réservé 15 jours à l’avance seulement, il n’y avait plus de place le jeudi que nous avions prévu, et rien avant dimanche 17h30
Finalement, tant mieux, jeudi, il pleuvait, aujourd’hui dimanche, grand soleil !
En ce début d’après midi, le bus nous amène en centre ville, à la Puerta Real, puis en 20 mn à pied, nous entrons dans l’Alhambra par la porte de la Justicia
 
Manque de bol, la billetterie n’est pas de ce coté, mais tout au bout de l’Alhambra, à l’opposé de la ville.  Encore 10 mn à pied, et nous pénétrons enfin dans l’enceinte munis des précieux billets. En attendant l’heure d’entrée aux Palais Nasrides , nous flânons en traversant les jardins du Partal, puis le palais de Charles-Quint, à la curieuse cour circulaire.

 
Enfin, c’est l’heure, et nous voilà dans ces palais des 12ème, 13ème et 14ème siècle, bâtis par ces rois musulmans, et constitués de patios formés de colonnades autour d’un bassin, sur lequel donnent des pièces aux murs sculptés ou somptueusement décorées de stucs .

Palais de Mexuar, détail d’un Chapiteau

 Palais de Comares, la Cour des Myrtes

 Palais des Lions, la cour des lions et sa fontaine centrale soutenue par 12 lions


 
La salle des abencerages, coupole sculptée et absides ornées de moçarabes

 
Palacio des Paral, ses céramiques et la vue sur le quartier de l’Albayzin


 
  Les mots nous manquent pour décrire la richesse, la finesse, et l’omniprésence des ces décorations, ainsi que le sentiment de paix procuré par toute l’eau de ces bassins, vasques et fontaines

Nous terminons la visite par le Generaliffe (palais d’été des sultans), à la décoration plus simple (si l’on peut dire), et aux jardins incitant au repos et à la détente



 
Et c’est à la nuit tombante que nous redescendons vers la ville, par les ruelles du vieux Grenade, ou la façade d’un jardin (‘’carmen’’), attire notre attention de français encore imprégnés de quelques poncifs !