Nantes, ville en renaissance !

Nantes subit après 1980 la fermeture des chantiers navals et le déclin de l’industrie.

Mais la ‘’belle endormie’’ se réveille : arrivée du TGV et du Tramway, essor du Tertiaire, des Universités. Elle est devenue, avec 43 000 étudiants, l’une des villes les plus jeunes de France.

Un témoignage parmi d’autres : le Camping du Petit Port, dans le quartier universitaire, entièrement rénové en 2011, spacieux, confortable et écologique !

   

Mais surtout, les Machines de l’Ile, créations féériques sorties d’ateliers installés sur le site des anciens chantiers navals et de l’imagination de plasticiens-mécaniciens inspirés par les pionniers des années 1900

La Galerie des Machines avec la maquette au 1/6^ème  de l’Arbre au Héron, qui atteindra  35m de hauteur;  un bras prototype de cet arbre déjà construit, le Héron qui volera dans cet arbre, et admirant le tout, le Banc des Mamies !

Le Carrousel de l’Océan, bestiaire d’embarcations et de créatures marines, où nous avons profité d’un tour de manège, en compagnie d’animateurs-démonstrateurs en pleine forme !

Et, emblématique du lieu, l’Eléphant, 40 tonnes et 12m de haut, qui promène ses 35 passagers sur l’esplanade d’un pas de sénateur !

Nantes, ville historique

Nantes dispute à Rennes le titre de capitale de la Bretagne.

Anne de Bretagne, mariée à 11 ans à Charles VIII puis à Louis XII, a conservé son duché distinct de la couronne ; elle agrandit et rénove le château des Ducs de Bretagne,  protège les Arts et les Lettres, et mourra à 36 ans, après 14 grossesses

C’est Claude, sa  fille qui,  héritant du duché à  la mort de sa mère ,  apportera son territoire à la France par son mariage avec François 1^er.

    

Dans la cour du château (devenu Musée historique de la ville), un super restaurant en terrasse, et  des arbres en pot dont le pied est entouré de fraisiers, juste à maturité !

Dans la Cathédrale, la duchesse Anne fait ériger, de 1502 à 1507, un tombeau de marbre blanc pour ses parents, François II et Marguerite de Foix

Entourant  François, la Justice et la Force, et à ses pieds, un Lion

Entourant Marguerite,  la Prudence et le Tempérance, et à ses pieds, le Lévrier de la Fidélité.

 

Nantes est aussi, aux 17^ème et 18^ème siècle, une capitale du commerce triangulaire, dont les bateaux descendaient sur la côte africaine acheter des esclaves noirs, revendus aux amériques, d’où l’on ramenait sucre, café, chocolat.

D’où ces belles maisons des riches marchands et armateurs nantais, souvent ornées d’un ‘’mascaron’’ figurant souvent une tête d’esclave

Mais au 19^ème siècle, la traite des noirs est abolie, le sucre se fabrique à partir de la betterave, la Loire s’ensable !

La ville se tourne alors vers la métallurgie (chantiers navals,..) et la biscuiterie, dont les plus emblématiques restent la Biscuiterie Nantaise (les BN !) et surtout LU, dont subsiste en ville, face au château des Ducs, une des 2 tours qui ornaient la façade de l’usine.

C’est de cette époque (1843) que date le passage, Pommeraye, galerie marchande, son escalier de bois et métal, ses balustrades ajourées, ses statues d’enfants, où Jacques Demy tourna Lola en 1961, et où nous assistâmes par hasard à un concert de flutes impromptu, par un ensemble de très jeunes gens interprétant des standards de la musique brésilienne (the girl from Ipanema,…)

En Vendée, il y a aussi des collines !

A Maulevrier, un formidable Jardin Japonais, construit en 1900 dans le Parc du Château Colbert, par un architecte parisien qui épousa ensuite la fille du propriétaire, et qui y re-plaça des sculpture et monuments récupérés de l’Exposition universelle de 1900 à Paris !

   

Puis les collines vendéennes, théâtre des guerres de Vendée, culminant à 272m au moulin du Mont des Alouettes

 

Et à Saint-Michel-Mont-Mercure (continuité antiquité-chrétienté !), une profusion de coquelicots

Et le Golf des Alouettes (sur le Mont précité), un 9 trous amusant et pas cher, accidenté et plein d’enjeux (fairways étroits, dévers, eau à traverser ), sous un léger soleil enfin revenu !

le green est en plastique, mais le Chip est dans le trou !

En Vendée, le Puy du Fou

2 jours (et soirées) au Puy du Fou : il n’en faut pas moins pour vraiment profiter de ce Parc, ses spectacles ses jardins, etc…

Du parking, un bon quart d’heure pour arriver à l’entrée du Parc, puis, le nez sur le programme et les horaires, on cherche (comme tous les autres visiteurs) le meilleur chemin pour atteindre le prochain spectacle (parmi une douzaine !)

En enchainant bien, on a pu voir :  le Vol des Rapaces ( au ras de nos têtes), les Vikings, les Jeux Romains, la Chevalerie et Jeanne d’Arc, les Mousquetaires, Arthur et la Table Ronde, et tout ça avec plein d’acteurs, des cavalcades, des effets spéciaux presque magiques…et une soirée animée et dînatoire dans la Halle Renaissance

   

Le 2^ème jour, moins dans la course, nous avons apprécié les décors naturels de ce parc :

La vallée fleurie ; eau et végétation luxuriante

 

Les volières

 

Les Musiciens traditionnels, dans le village XVIIIème , qui nous ont fait rire et chanter !

 

Les grandes eaux et la musique de Lully, vues de jour après la nocturne du 1^er jour

 

Mais aussi le bourg médiéval, le Bourg 1900, les labyrinthes, les fables de La Fontaine, le Potager, etc, etc…

Et enfin, la soirée Cinéscénie, ses milliers de figurants, axée sur l’histoire de la Vendée de François 1^er à nos jours, avec un focus sur la révolte des Chouans face à la Révolution, présentée comme héroïque et paysanne face aux excès des républicains parisiens, dans un synopsis du politicien catho de droite De Villiers !

Impressionnant, quand même !