dimanche 12 août 2018

La Nuit des étoiles filantes

Petit rappel scientifique, grâce à '' http://clubregulus.free.fr/perseides.html ''

Depuis 1866, grâce à l'astronome italien Giovanni Virginio Schiaparelli, nous savons que l'essaim des Perséides est du au passage de la comète 109P/Swift-Tuttle à proximité du Soleil. Comme beaucoup d’essaims, le taux horaire diminuait au fur et à mesure que les années passaient, pour reprendre une nette amélioration après le passage de la comète. Au début du siècle dernier, le taux horaire était d’une moyenne de 50. Lorsque la comète repassa au voisinage de la Terre en 1992, le taux horaire fut de plus de 250. Depuis quelques années il est plutôt de l'ordre de 100.
Cette comète, découverte en 1862, a une périodicité de 133 ans. On pense d'ailleurs qu'elle a été observée à plusieurs reprises beaucoup plus tôt (peut-être même en l'an -68 et en l'an 188 par les astronomes chinois). Les passages de la comète ont engendré un nuage de débris cométaires que la Terre traverse chaque année entre le 17 juillet et le 24 août. La plupart de ces débris ont la taille d'un grain de poussière, mais cela est suffisant pour fendre le ciel d'une magnifique traînée. Cette trainée est due à la vitesse élevée des débris (59 km.s-1 en moyenne dans le cas des Perséides, ce qui fait 212 400 km.h-1!) En pénétrant dans l’atmosphère, leur température s’élève à 2000°C et ils se consument, produisant les traînées lumineuses. Les Perséides s’illuminent vers 115 km d’altitude pour s’éteindre vers 90 km en moyenne. Chaque année, ce sont au total 100 000 tonnes de poussières qui brûlent ainsi dans l’atmosphère.

Sachant tout celà, nous allons en début de soirée, nous installer en hauteur, sur les contreforts du Massif du Pilat, pour gagner en transparence de l'air et échapper aux lumières de la ville


 Notre installation : 2 grands relaxes Lafuma, pour voir le ciel en tout confort, l'appareil photo fivé sur un bras, pour les longues poses, et des polaires, pour la fraicheur !
On peut déjà voir Jupiter, au dessus d'Annie à droite, et Saturne à gauche,

avec en plus Mars derrière nous , c'est ce que notre carte du ciel nous permet d'affirmer





10h, la nuit est tombée, le spectacle va commencer !

Mars, avec le télé-objectif à fond !


Avec une pose maxi de 15'', ça ne suffit pas vraiment à photograhier le fond du ciel !

en 2 heures ou presque d'observation, on aura eu le temps d'admirer longuement la grande Ourse, Arcturus au bout de sa queue, le triangle de l'été à la verticale, le W de Cassioppée et en dessous, Persée d'où, dit-on, semblent provenir les étoiles filantes '' Perséides ""
On en a vu 2 très clairement (une trainée lumineuse d'à peine 1/2 seconde), et 2 autres probables, sur le bord de nos champs visuels !
Maigre récolte, mais joli moment de méditation sous une splendide voie lactée !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire