vendredi 26 octobre 2012

COIMBRA, Ville Universitaire

En route pour Coimbra, nous prenons l’autoroute indiquée gratuite sur la carte Michelin.
Pas de barrières de péage, nous descendons vers le sud en traversant les vignobles du Haut-Douro (d’où vient le vin de Porto)
Pause déjeuner sur une aire ensoleillée, et nous sommes interpellés par 2 agents, qui nous expliquent –gentiment- que l’autoroute est à péage –électronique- depuis décembre 2011, et qu’il faut payer le trajet réalise (+ de 25€ et une amende ?) ou bien acheter un forfait  3 jours (pour 20€), qui d’ailleurs n’est valable que sur une partie du réseau, que se partagent plusieurs sociétés d’autoroutes.
Nous prenons l’option forfait, tout en faisant remarquer l’absence d’infos, tant à la frontière qu’à l’entrée de l’autoroute !
Effectivement, en cours de route, nous reconnaissons sur des portiques les caméras qui contrôlent les plaques des véhicules !





Le lendemain, nous nous garons sur le parking gratuit (selon le guide vert Michelin, et là, c’est vrai, mis à part les mendiants qui tentent (en vain) de nous soutirer des euros au motif qu’ils nous ont indiqué une place libre !), et gagnons la vieille ville par le pont de Santa Clara où flotte le drapeau de la cité

 






 
Nous pénétrons par la porte de l’Almédina (vestige musulman), et croisons, en remontant les rues, une statue (la Tristana), des Jeans pots de fleur (emblème d’une République, on y reviendra), des escaliers : les Quebra-Costas (brise-côtes)
 




 


 
Plus haut, la Sé Velha (vieille Cathédrale), fortifiée, car située à la frontière des mondes chrétien et musulman, au moment de son érection, en 1140



 
Un arbuste, et sur le mur derrière, non pas son ombre, mais sa jolie reproduction en collage de papier !


 
Au coin de la rue Matematica, une  République, maison d’étudiants subventionnée par l’Université et  autogérée en colocation par un groupe d’élèves souvent originaire de la même région.  (ici, les Corsarios dos Ilhas, dont le logo vaut le coup d’œil !)


 
Déjeuner ‘’Portugais de Base’’, dans un petit resto d’une rue perdue (rua da Louça), avec soupe, plat de viande ou poisson, dessert, boisson et café pour 6,50€ !


 
Au dehors, le soleil est apparu sur l’église de Santa Cruz, élevée à la Renaissance, et abritant les tombeaux des 2 premiers rois portugais, Alfonso Henriques (1128-1185)  et  Sanche 1er  (1185-1211)









Nous reprenons notre ascension vers la ville haute, beaux immeubles Art Nouveau du début du 20ème

 
Enfin, l’université.  D’abord, les bâtiments récents (nouvelles disciplines, afflux d’étudiants)


 
Puis le cœur historique de l’établissement supérieur, installé en 1537 dans le palais Royal, siège du Royaume de 1139 à 1255 (avant son transfert à Lisbonne)
Nous sommes accueillis par un étudiant (en Anthropologie), en grande tenue officielle (costume noir, Cape noire brodée des écussons de sa discipline et de sa République), et qui arrondit ses fins de mois en vendant une jolie brochure + DVD su r l’Université.






 
Dans la grande cour intérieure, la tour de l’Horloge (appelée Cabra –la Chèvre ou la Salope- car sa cloche réveillait les étudiants le matin à 7h00)  , est reliée par la Via Latina à la Faculté de Droit, dont le Fronton central abrite la Justice et la Ville de Coimbra, devisant sur le sort des étudiants ?





Certaines salles de cours (pleines !) donnent sur l’ancien Patio de la Reine (bruyant !)




Puis nous visitons les joyaux de l’Université : La Bibliothèque Joanine (300.000 volumes en latin et Français surtout, accumulés depuis le 16ème siècle , dans une salle immense aux boiseries précieuses chargées d’Or), et la Salle des Capélos, ou les doctorants venaient –et viennent toujours- à leur petite table, soutenir leur thèse face au Jury, et devant le recteur, le public, et les touristes éventuels déambulant dans la galerie supérieure !
Une pensée émue pour eux !

 
Du toit de l’Université, belle vue sur la vieille ville, les écoles et collèges préparatoires, et les logements des étudiants.


 
Nous rentrons par le jardin Botanique, créé par le Marquis de Pombal au pied de l’institut de Botanique, comme il se doit !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire