mercredi 7 novembre 2012

Madrid, Ville des Musées

Du camping, un bout en voiture jusqu’à la gare du Cercanias C5 (genre de RER) qui nous amène à la gare d’Atocha, tristement célèbre depuis les attentats meurtriers de 2005


 


Début d’après-midi au Musée du Prado.  Une exceptionnelle collection de peinture, italienne de Raphael à Tintoret, flamande de Van der Weyden à Rubens, et surtout espagnole, dont Velasquez et Goya.
Nous avons admiré particulièrement les Ménines de Velasquez (1656), le Jardin des Délices de Jérome Bosch (El Bosco), l’histoire de Nastaglio  par Botticelli, mais aussi Dürer, Rembrandt, Brueghel, Murillo et tant d’autres…


 
75 salles et 5 heures plus tard, à 19h30, ½ heure avant la fermeture, la boutique vient de fermer ! Tant pis, pas de cartes postales !

Autre jour, musées moins courus mais intéressants.
Au Musée des Amériques, des objets des cultures Aztèques, Mayas ou Incas, et des témoignages de la conquête et de la colonisation espagnole.
Des Mayas, à leur apogée au 1er Millénaire de notre ère, remarquons des bas-relief , une urne funéraire dans la position de Rascar Capac, un pichet coquin et un penseur pensif






 
Cocijo, le dieu zapotèque de la pluie (400 après J.C.), qui semble être en repos aujourd’hui, après plusieurs jours d’activité !

 
Plus primitif, un fétiche en bois (Arumbaya ? il a l’oreille cassée !)

 Le trésor des Quinbayas de Colombie, Statuettes et Bijoux en Or

 
Un codex Maya, manuscrit du 13ème ,  dont seuls demeurent dans le monde 3 exemplaires, et dont le graphisme de certain personnage aurait inspiré l’auteur des Simpson ?




Et aussi un costume de carnaval contemporain, preuve de la permanence actuelle de ces anciennes cultures


 
Transition toute trouvée pour aborder la visite du musée du Traje (Costume), tout proche, qui évoque l’évolution des vêtements masculins et féminin, des toges romaines ou wisigothes jusqu’aux créations modernes de Karl Lagerfeld ou Jean-Paul Gautier



 
En sortant, dans le parc de L’Oeste, le temple égyptien de Debod, sauvé des eaux du barrage d’Assouan et transporté là, dont on admire les hiéroglyphes gravés sur les parois intérieures.


 
Son esplanade offre une pause agréable, et la vue y est très belle sur le palais royal.


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