Nous faisons à pied les deux kilomètres, puis nous franchissons la frontière des états du Pape pour entrer au Vatican et nous sanctifier ( ?)
En fait, au début, c’est comme d’habitude : une monstre queue pour entrer au Musée du Vatican, et une profusion de statues antiques, récupérées par les papes de la Renaissance pour la décoration de leurs appartements : L’Apollon du Belvédère, Laocoon étouffé par les serpents, le groupe des Muses
Puis le tombeau d’Hélène, mère de Constantin, le 1er empereur chrétien, début 4ème siècle.
Plus loin, la galerie des cartes ; 40 fresques, peintes sur les murs en 3 ans (1580-1583), dont en particulier, une carte de la ville d’Avignon, alors possession du Saint-Siège
Dans les appartements de Jules II, toutes les pièces sont décorées par Raphael en 1508.
La fresque l’école d’Athènes présente l’assemblée des représentants de la connaissance humaine
au centre, Platon et Aristote illustrent les deux courants de la pensée classique , l’iidéalisme et le matérialisme. Socrate, à gauche, s’entretient avec son élève, le général Alcibiade. Diogène, le Cynique, à demi étendu sur l’escalier ; Epicure, couronné de vignes, disserte sur le plaisir ; Euclide trace des figures de géométrie sur une ardoise.
La visite se termine au pas de course par la traversée de la Chapelle Sixtine, (décorée par Michel-Ange), chassés par les gardiens ½ heure avant la fermeture !
Nous filons vers la place Saint-Pierre pour voir la Basilique qui ferme une heure plus tard.
Ce qu’on peut dire, c’est que dehors, c’est très grand, et dedans, c’est très très grand, et très riche : 211 mètres de long, 500 colonnes, 450 statues.
Même Jésus doit se sentir tout petit là-dedans, car on ne le sent guère !
En tout cas, le Pape est bien gardé, les hallebardes des Gardes Suisses sont là pour ça.
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