Un peu d'histoire : Fils du Comte de Soissons et d'Olympe Mancini (nièce du Cardinal Mazarin), Eugène de Savoie-Carignan offrit ses services à l'empereur Léopold 1er après s'être vu refuser le commandement d'un régiment par Louis XIV.
Bien lui en prit, car il devint l'artisan en 1697 de la défaite des Turcs qui assiégeaient Vienne. ''Sauveur de la Chrétienté'' et nommé Maréchal à 25 ans, il mena à plusieurs reprises les armées impériales contre celles du Roi de France, et porta, en 1718, au trité de Passowitz, l'empire des Habsbourg à sa plus grande extension.
Couvert d'honneurs et d'argent, il fit élever entre 1714 et 1723 ce palais, le Belvédère, composé de 2 bâtiments principaux.
Belvédère supérieur
Le Musée comporte 3 sections : Médiévale, Classique, Contemporaine
du moyen Age, une touchante ''Annonciation'' et une Vierge à la grâce naturelle
des Classiques, le portraits d 'Elisabeth de Bavière ( ''Sissi'' ), et François Joseph
Sissi, plus jeune et anti-conformiste
et la fameux ''Napoléon franchissant le Grand Saint-Bernard '', par Jacques-Louis David, qu'on voit dans tant de livres d'Histoire. à remarquer, en bas à gauche de ce tableau, les noms de Hannibal et de Karolus Magnus, à côté de celui de Bonaparte !
et un Superbe autoportrai( (1709) ''au Chevalet'', très expressif, de Johann Kupetzky
De 1735, ce ''Jugement de Pâris'', du sculteur viennois Raphaël Donner
On ne pouvait pas passer sous silence cette vue du Danube, notre fil rouge, de Emil Schindler (1872)
Ni cette vue du Grossglockner, point culminant d'Autriche, et du glacier Pasterze (en 1832)
à comparer avec une vue d'aujourd'hui
Vue sur Vienne, le Belvédère porte bien son nom !
la Salle de Marbre, où le Prince Eugène organisait ses réceptions !
Surprise : ''Narrenschiff'' (Nef des Fous), de Oskar Laske , en 1923, inspiré par Jérôme Bosch ? , et qui mérite plusieurs minutes d'examen détaillé
à côté de la collection permanente, une exposition temporaire de KLIMT (Gustav, pas Eastwood !), où la foule piétinait à 14h, et désertée 3 heures plus tard !
de 1893, un Frauenbildnis, contraste entre noir et blanc dans un intérieur bourgeois
Un autre Baiser, d'Egon Schiele celui-là, et de 1917
Retour à Klimt, avec ''Adam und Eva'', de 1917
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