mercredi 15 mai 2019

Wien, Palais-Musée du Belvédère



Un peu d'histoire : Fils du Comte de Soissons et d'Olympe Mancini (nièce du Cardinal Mazarin), Eugène de Savoie-Carignan offrit ses services à l'empereur Léopold 1er après s'être vu refuser le commandement d'un régiment par Louis XIV.
Bien lui en prit, car il devint l'artisan en 1697 de la défaite des Turcs qui assiégeaient Vienne. ''Sauveur de la Chrétienté'' et nommé Maréchal à 25 ans, il mena à plusieurs reprises les armées impériales contre celles du Roi de France, et porta, en 1718, au trité de Passowitz, l'empire des Habsbourg à sa plus grande extension. 
Couvert d'honneurs et d'argent, il fit élever entre 1714 et 1723 ce palais, le Belvédère, composé de 2 bâtiments principaux.
  Belvédère supérieur

Le Musée comporte 3 sections : Médiévale,  Classique, Contemporaine

du moyen Age, une touchante ''Annonciation'' et une Vierge à la grâce naturelle



des Classiques, le portraits d 'Elisabeth de Bavière ( ''Sissi'' ), et François Joseph



Sissi, plus jeune et anti-conformiste

et la fameux ''Napoléon franchissant le Grand Saint-Bernard '', par Jacques-Louis David, qu'on voit dans tant de livres d'Histoire.  à remarquer, en bas à gauche de ce tableau, les noms de Hannibal et de Karolus Magnus, à côté de celui de Bonaparte !

et un Superbe autoportrai( (1709) ''au Chevalet'', très expressif, de Johann Kupetzky


De 1735, ce ''Jugement de Pâris'', du sculteur viennois Raphaël Donner


On ne pouvait pas passer sous silence cette vue du Danube, notre fil rouge, de Emil Schindler (1872)


Ni cette vue du Grossglockner, point culminant d'Autriche, et du glacier Pasterze (en 1832)

V
 à comparer avec une vue d'aujourd'hui


Vue sur Vienne, le Belvédère porte bien son nom !



 la Salle de Marbre, où le Prince Eugène organisait ses réceptions !



Surprise : ''Narrenschiff'' (Nef des Fous), de Oskar Laske , en 1923, inspiré par Jérôme Bosch ? , et qui mérite plusieurs minutes d'examen détaillé

  
 


à côté de la collection permanente, une exposition temporaire de KLIMT (Gustav, pas Eastwood !), où la foule piétinait à 14h, et désertée 3 heures plus tard !

de 1893, un Frauenbildnis, contraste entre noir et blanc dans un intérieur bourgeois



 de 1908, ''Der Kuss'' (Le Baiser), plus lisible en zoomant sue les visages !





Un autre Baiser, d'Egon Schiele celui-là, et de 1917





 Retour à Klimt, avec ''Adam und Eva'', de 1917



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