Au camping de Faro, l’accueil se fait en Français, et il est
une heure plus tôt qu’en Espagne !
nous laissons la caravane pour aller en voiture au Cabo de
Sagres, extrémité Sud-Ouest de l’Europe.
Mais d’abord, une halte à Algar Seco, près de Portimao, où
la mer a creusé dans des falaises friables, des grottes semi-immergées, dans
lesquelles s’engouffre l’Océan
Par un tunnel et une fenêtre ouverte dans la falaise, on
voit la mer en contrebas, et les vagues lécher mollement le pied de la
falaise !
Par un escalier rudimentaire, nous descendons dans une
espèce de grotte, dont le fond s’ouvre sur la mer, qui se trouve être en même
temps basse et calme à ce moment, donc pas d’embruns !
Remontés à l’air libre, soleil et chaleur sont déjà là : 28° à 10h30 !
Toujours cap à l’ouest, dans un petit village à l’écart, un
restaurant de travailleurs nous offre pour 7,50€ un repas complet, boisson et
café, record à battre !
Ça compense, en partie, les euros laissés à la poterie
mitoyenne !
Les falaises sud, à l’abri de la houle ; les falaises
ouest, face à l’Amérique !
C'est le cabo de Sagres, plateau occupé par une forteresse
où flotte le drapeau portugais
Remontant la côte vers le Nord, les falaises laissent la
place aux dunes, le temps des baignades s’approche !
Puis, rentrant vers l’intérieur des terres, nous gagnons le Foia, sommet (912m) de la
Serra de Monchiqué, d’où l’ont voit : tout près, des vaches et des
rochers, au loin dans la brume, l’Atlantique au Sud vers l’Afrique, à l’Ouest
vers l’Amérique !
Plus bas, route du retour, dans les marais de Portimao,
encore des cigognes, dont les nids jalonnent notre parcours depuis Séville
On ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agit ici des
fainéantes, qui, de retour d’Afrique, se sont arrêtées tout de suite après le
passage du détroit de Gibraltar, alors que les courageuses, nous les avions
vues il y a 2 ans, en Pologne et en Lituanie, elles avaient fait presque 3000
kms de plus !
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