Dans le parc de Monsanto, non loin du camping, le palais des
Marquis de Fronteira se distingue par la qualité exceptionnelle et la diversité
de ses panneaux d’Azulejos du 17ème siècle. Sur les terrasses et
dans les jardins, pas un pan de mur n’est vierge.
Des scènes solennelles, comme les 12 cavaliers de la galerie
des rois se reflétant dans les eaux du bassin.
Mais aussi, des divinités antiques (en concert), des muses (ici,
Géometria)
Et un surprenant bestiaire plein d’humour où des singes
enseignent la musique à des chats empotés
Nous ne pouvions pas quitter cette capitale des Azulejos
dans voir le musée qui leur est consacré, et qui présente leur histoire et leur
fabrication, depuis les carreaux mauresques du 15ème jusqu’aux
réalisations sophistiquées du 17ème, dans des camaïeux de bleus
L’histoire, racontée sous forme de BD, d’Antonio Joaquim
Carneiro, quittant ses moutons pour apprendre chez son oncle le métier de
chapelier, ayant fait fortune, et posant devant son usine avec femme et
enfants !
(cette frise, évidemment retouvée dans les jardins de sa
villa !)
Et enfin, un grandiose panorama de Lisbonne, de 23 mètres de long,
réalisé juste avant le tremblement de terre destructeur de 1755
Enfin, sortant à l’air libre, nous nous arrêtons pour le
panorama au Miradouro da Senhora do Monte, et la table d’orientation : un
Azulejo, bien sûr !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire