Ici, les murailles arabes du 11ème siècle
protègent les maisons seigneuriales gothiques et Renaissance, aux façades
austères, mais s’ouvrant sur des patios et des jardins, maisons élevéespar des
conquistadores revenus enrichis des Amériques, tel Juan Cano de Saavedra ayant
épousé la fille du roi Aztèque Moctezuma
Le Musée de Caceres abrite des vestiges Mégalithiques,
romains, Wisigoths
Il est situé dans le palais des girouettes, occupant
l’emplacement de l’ancien Alcazar arabe, dont subsiste, en sous-sol, la citerne
toujours alimentée par l’eau ruisselant de la toiture
Egalement, une très intéressante exposition sur une figure
née non loin de la révolution portugaise des œillets (25 avril 74), révolution
pacifique menée par des militaires démocrates et désabusés par des guerre
coloniales anachroniques.
Nous regagnons la ville moderne par la Plaza Mayor, puis la
Plaza de Concepcion, où semble sur le
point de s’élancer un couple de danseurs de ‘’Jota’’
L’après-midi, nous allons en la voiture à Villarreal de San
Carlos, centre d’information du Parque Nacional de Monfragué, où règne une
garrigue de cistes, genêts, lavandes, et surtout une riche faune sauvage de vautours,
d’aigles, de lynx et d’ongulés (cerfs, chevreuils, etc..)
Nous partons (tard !) pour une randonnée de 3 heures
annoncées, sur un sentier ensoleillé qui domine le Tage, et nous dérangeons une
biche qui broutait sur le chemin !
Arrivés à Tajadilla, encore des biches dans leur piscine, et
surtout, une dizaine de vautours, tournoyant au dessus de nous ( ! ?)
et vers la falaise où piaillent leurs petits.
De retour, la falaise où nous étions est effectivement bien
loin ; 3h30 de marche au soleil, c’est vraiment une belle randonnée (on
est crevés !)
Sur la route du retour, le Salto del Gitano, piton rocheux
où nichent d’autres vautours.
Une belle lumière en cette toute fin de journée
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