mercredi 20 juillet 2016

Edimburgh, capitale de l’Ecosse




Venant du Nord, nous arrivons à Edimburgh en traversant le Firth of Forth  par le pont suspendu ‘’Forth Road Bridge’’ de 1964.  à côté, le nouveau pont Queensferry Crossing, en construction, pour suppléer l’ancien, aux problèmes de structure (????) dûs à l’intense circulation. Le camping est tout près de la rive sud de l’embouchure de la Forth, et à l00m du golf de Silverknowles, l’un des 22 golfs d’Edimburgh !







La vieille ville et le château occupent un ensemble de collines volcaniques, auxquelles on arrive par le pont de Queensferry Bridge ;  d'un côté (l’ancien) bureau de péage , de l'autre une église, et plus loin , sur la place, un beau bâtiment orné d’une belle horloge à jacquemart.





Au pied du château, les Princes Street Gardens prennent un air d été et de farniente








Devant ces jardins, le Scottish National Portrait Gallery présente les portraits des écossais fameux, à commencer par Marie Stuart, fille de Jacques V d’Ecosse et de Marie de Guise,  qui, montée sur le trône en 1542, à l’âge de 11 semaines ( !), devenue reine de France, puis veuve de François II,  régna 6 années 1561-1567 sur l’Ecosse, avant de passer 20 années de captivité à la cour d’Elisabeth I à Londres, qui finit par la faire exécuter pour complot.
Des portraits aussi des nombreux Jacobites qui tentèrent de rendre le Trône aux Stuart, sans y parvenir durablement.






Mais aussi, le portrait en pied de John Taylor, dans son habit de Capitaine des Golfeurs d’Edimburgh, qui rédigèrent, vers 1744, les premières règles de Golf.







Dans le hall central, une frise murale dépeint les personnages qui ont fait l’Ecosse.
On reconnaitra successivement :  Hadrian et son Mur anti-Pictes, Kentigern qui évangélisa Glasgow, Macbeth et Duncan, héros de Shakespeare, Mary Stuart et les protagonistes des guerres de religion (Knox, Beaton,…), les chefs de clans en kilt et Flora MacDonald










Puis nous rejoignons la vieille ville par Victoria Street aux boutiques colorées







Le costume traditionnel écossais, le kilt, survit aussi bien en tant qu’habit de cérémonie ou d’apparat, qu’en tant qu’attraction pour touriste, sur un sonneur de cornemuse pas totalement désintéressé !






Sur la rue principale, le Royal Mile, la plupart des bâtiments respectent les canons de l’architecture du moyen âge, en particuliers les hautes façades ornées de pignons à redan.





La cathédrale St-Gilles, reconstruite après que la précédente ait été incendiée par les Anglais en 1385, se distingue par son lanternon octogonal en forme de couronne datant de 1495.
Catholiques, puis anglicans et réformés contrôlèrent l’église à tour de rôle, dont le protestant farouche John Knox (1512-1572), fondateur du presbytérianisme, qui conduisit le parlement écossais à en faire la religion d’état. Le retour de Marie Stuart, catholique, finit par provoquer la rébellion qui la chassa d’Ecosse.





A proximité d’Edimburgh, la chapelle de  Rosslyn, édifiée par William Saint-Clair en 1486, est ornée intérieurement de piliers sculptés, d’audacieuses clefs de voutes, de figures d’anges et de bas reliefs de scènes bibliques.
Etrangement, un bas-relief reproduit fidèlement un épi de maïs d’Amérique, 6 ans avant la découverte du nouveau monde par Christophe Colomb ! une légende raconte que le grand-père de William Saint-Clair serait parti en expédition avec d’autres chevaliers, et aurait découvert l’Amérique !
Par ailleurs, Rosslyn détiendrait le secret du Saint Graal, et est devenu, par la grâce de Dan Brown, le dénouement du Da Vinci Code !
 








Pendant la visite, un bienheureux chat noir aux pieds blancs se prélassait sur un banc de la chapelle.   Est-ce lui qui inspira ce conte pour enfant, écrit et publié en 2015 par la dernière comtesse de Rosslyn ?
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