Venant du Nord, nous arrivons à Edimburgh en traversant le
Firth of Forth par le pont suspendu
‘’Forth Road Bridge’’ de 1964. à côté,
le nouveau pont Queensferry Crossing, en construction, pour suppléer l’ancien,
aux problèmes de structure (????) dûs à l’intense circulation. Le camping est
tout près de la rive sud de l’embouchure de la Forth, et à l00m du golf de
Silverknowles, l’un des 22 golfs d’Edimburgh !
La vieille ville et le château occupent un ensemble de
collines volcaniques, auxquelles on arrive par le pont de Queensferry Bridge ; d'un côté (l’ancien) bureau de péage , de l'autre une église, et plus loin , sur la place, un beau bâtiment orné d’une belle horloge à jacquemart.
Au pied du château, les Princes Street Gardens prennent un
air d été et de farniente
Devant ces jardins, le Scottish National Portrait Gallery
présente les portraits des écossais fameux, à commencer par Marie Stuart, fille
de Jacques V d’Ecosse et de Marie de Guise, qui, montée sur le trône en 1542, à l’âge de
11 semaines ( !), devenue reine de France, puis veuve de François II, régna 6 années 1561-1567 sur l’Ecosse, avant
de passer 20 années de captivité à la cour d’Elisabeth I à Londres, qui finit
par la faire exécuter pour complot.
Des portraits aussi des nombreux Jacobites qui tentèrent de
rendre le Trône aux Stuart, sans y parvenir durablement.
Mais aussi, le portrait en pied de John Taylor, dans son
habit de Capitaine des Golfeurs d’Edimburgh, qui rédigèrent, vers 1744, les
premières règles de Golf.
Dans le hall central, une frise murale dépeint les
personnages qui ont fait l’Ecosse.
On reconnaitra successivement : Hadrian et son Mur anti-Pictes, Kentigern qui
évangélisa Glasgow, Macbeth et Duncan, héros de Shakespeare, Mary Stuart et les
protagonistes des guerres de religion (Knox, Beaton,…), les chefs de clans en
kilt et Flora MacDonald
Puis nous rejoignons la vieille ville par Victoria Street
aux boutiques colorées
Le costume traditionnel écossais, le kilt, survit aussi bien
en tant qu’habit de cérémonie ou d’apparat, qu’en tant qu’attraction pour
touriste, sur un sonneur de cornemuse pas totalement désintéressé !
Sur la rue principale, le Royal Mile, la plupart des
bâtiments respectent les canons de l’architecture du moyen âge, en particuliers
les hautes façades ornées de pignons à redan.
La cathédrale St-Gilles, reconstruite après que la
précédente ait été incendiée par les Anglais en 1385, se distingue par son
lanternon octogonal en forme de couronne datant de 1495.
Catholiques, puis anglicans et réformés contrôlèrent
l’église à tour de rôle, dont le protestant farouche John Knox (1512-1572),
fondateur du presbytérianisme, qui conduisit le parlement écossais à en faire
la religion d’état. Le retour de Marie Stuart, catholique, finit par provoquer
la rébellion qui la chassa d’Ecosse.
A proximité d’Edimburgh, la chapelle de Rosslyn, édifiée par William Saint-Clair en
1486, est ornée intérieurement de piliers sculptés, d’audacieuses clefs de voutes,
de figures d’anges et de bas reliefs de scènes bibliques.
Etrangement, un bas-relief reproduit fidèlement un épi de
maïs d’Amérique, 6 ans avant la découverte du nouveau monde par Christophe
Colomb ! une légende raconte que le grand-père de William Saint-Clair
serait parti en expédition avec d’autres chevaliers, et aurait découvert
l’Amérique !
Par ailleurs, Rosslyn détiendrait le secret du Saint Graal,
et est devenu, par la grâce de Dan Brown, le dénouement du Da Vinci Code !
Pendant la visite, un bienheureux chat noir aux pieds blancs
se prélassait sur un banc de la chapelle.
Est-ce lui qui inspira ce conte pour enfant, écrit et publié en 2015 par
la dernière comtesse de Rosslyn ?
011
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire