Notre dernier jour au Royaume-Uni se passe à Cambridge,
symbole de l’enseignement universitaire, dont les collèges de briques et de
pierres patinées s’alignent le long de la douce rivière Cam, dont l’autre rive
plantée de saules abrite de magnifiques parcs et jardins.
Le centre-ville étant fermé à la circulation, nous nous y
rendons par le système Park & Ride = Parking à 8ààm du Camping, puis 20’ de bus (upstairs-sur
l’impériale), jusqu’au centre historique.
Une promenade en Punt –barque à fond plat-, est un bon moyen
de découvrir les collèges par leur Backs (façades arrières), et fournit un job
d’été à nombre d’étudiants.
Ici aussi, un pont des soupirs relie les bâtiments d’origine
(1511) du St-John Collège, à la Nouvelle
Cour, plus récente, mais dans le même style néo-gothique.
Au-dela , ce pont métallique est situé à l’emplacement exact
du premier pont (bridge) qui traversait la rivière Cam, d’où le nom de la
ville !
Sur l’arrière de Trinity Collège, notre étudiant manie en
expert la perche qui permet de faire avancer l’embarcation, avant de passer
sous le pont de bois construit sur les plans d’Isaac Newton, qui y fut étudiant
en 1661.
Rien de tel que cette croisière au soleil pour ouvrir soif
et appétit !
Puis visite en détail de St-John Collège, un voyage dans le
monde de l’architecture.
Le portail d’entrée, flanqué de tourelles et décoré
d’armoiries, est l’un des plus beaux de la ville.
La chapelle, gothique, de dimensions respectables et dont le
plafond évoque, pour chaque siècle, des figures de Chrétiens célèbres
Les première, deuxième et troisième cours sont
essentiellement de style Tudor
De l’autre côté du Pont des Soupirs, la New Court , de style
néo-gothique, est bordée par une vaste pelouse que l’on imagine avoir abrité ,
au fil des siècles, les cogitations,
méditations ou exploits sportifs de cohortes d’étudiants
De retour par le Kitchen Bridge, il semble qu’un
embouteillage guette sous le pont des soupirs, mettant à l’épreuve les punters
à l’air de british gondoliers !
Dans un jardin secret du collège, une nymphette nue semble
libérer un envol d’oiseaux, dans un élan digne des créations de Carl Mille, dont
nous avions tant admiré les sculptures
il y a 6 ans, à Stockholm !
Un dernier regard avant de partir sur la Cam calmée !
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