La vallée de la Spey est le berceau du whisky , distillé par
des moines depuis le 15ème siècle, puis clandestin au 18ème
, après les lourdes taxes imposées par les Anglais après Culloden.
Le retour à un impôt raisonnable en 1824 a permis la création de
nombreuses distilleries dont glenlivet
en 1824, Talisker en 1830, Glenfarclas
en 1836.
C’est là que nous allons étudier la fabrication de ce
breuvage.
Déjà dans l’entrée, ambiance feutrée et les portraits des
fondateurs et successeurs, de la même lignée des Grant
Grâce à la visite guidée en anglais (et à la petite brochure
en français !), nous découvrons comment les grains d’orge sont imprégnés
d’eau pendant 2 ou 3 jours, puis séchés au dessus d’un feu de tourbe, puis
écrasé et mélangé à de l’eau bouillante, avant de fermenter pendant 2 jours,
puis d’être distillé à 2 reprises dans d’énormes alambics de cuivre.
003
L’alcool ainsi obtenu à 60° est adouci à l’eau jusqu’à 40°,
puis va macérer dans des tonneaux de chêne, pendant 3 ans pour les blended (mélanges)
et 8 ans et plus pour les pure malt
008, 010
Celui là vieillit depuis 1954 !
Ces tonneaux seront ensuite apportés à l’usine
d’embouteillage, en camion plombé avec interdiction pour le chauffeur de
quitter se cabine !
Une dégustation –enfin !- nous permet de comparer des
10ans, 12ans et 15ans d’âge !
Fameux, on en reprendrait bien encore un peu !
Dehors, un ancien four ou la tourbe séchait l’orge et un
alambic ornent l’entrée de l’usine.
La boutique nous fournira une cuvée 105 à 60°, à déguster
plus tard entre amis golfeurs en cas de Birdies !
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